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Un état des lieux sans expert ?

ça leur a couté cher !

Beaucoup de bailleurs pensent gagner du temps ou de l’argent en gérant seuls leurs états des lieux.

En réalité, certains s’exposent à des litiges coûteux. Voici quelques exemples parlants

Cône de signalisation

#Exemple 1

La caution retenue… puis perdue au tribunal
 

Un propriétaire retient 1 200 € de dépôt de garantie pour refaire les peintures et changer une moquette tachée.

Problème : l’état des lieux d’entrée indiquait seulement « murs en bon état » et « moquette correcte » sans photo ni précision sur la couleur, l’usure ou les éventuelles marques existantes

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Le juge a considéré que l’usure pouvait être «normale» et que rien ne prouvait que les dégradations n’existaient pas déjà.

 

Résultat : le propriétaire a dû rembourser la caution au locataire + payer des frais de justice.

#Exemple 2


Des travaux à la charge du locataire… ou pas ?

Un locataire sortant laisse derrière lui un évier fissuré et des joints moisis. Le bailleur réclame le remplacement complet de l’évier et la remise en état de la salle de bain.

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Mais l’état des lieux d’entrée ne mentionnait rien sur l’état des équipements sanitaires, juste « cuisine et salle de bain en état d’usage ».

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Le locataire a refusé de payer en arguant que les défauts existaient déjà.

Sans preuve écrite et illustrée, le bailleur a perdu la procédure.

Salle d'attente bleue

#Exemple 3

Des frais d’entretien contestés

Un bailleur réclame au locataire sortant 600 € pour le nettoyage d’un appartement rendu très sale.

L’état des lieux de sortie mentionnait « appartement sale », mais l’état des lieux d’entrée n’indiquait pas clairement si le logement était propre ou seulement correct.

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Le locataire a contesté : il estimait avoir rendu le logement dans le même état que lors de son arrivée.

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Résultat : faute de précision et de preuves (pas de photos, pas de détails), le bailleur n’a rien pu réclamer.

#Exemple 4


La dispute sur la vétusté

Un locataire abîme un parquet (rayures profondes). Le bailleur veut facturer la réfection complète.

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Problème : aucun barème de vétusté n’était annexé, et l’état des lieux d’entrée notait simplement « parquet ancien ».

Le juge a considéré que le remplacement intégral était disproportionné et qu’il s’agissait d’une usure normale pour un parquet vieux de 15 ans.

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Le bailleur n’a obtenu qu’un dédommagement partiel très inférieur au devis présenté.

Avant l'entrevue
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